Ce que vivent les roses

Je prends souvent des photos assez sombres — on me le reproche régulièrement d'ailleurs. C'est un peu triste parait-il. Moi je ne les trouve pas tristes, juste propices à la contemplation et au silence. Chacun voit la tristesse où il le peut. Mais ce qu'on sait moins, comme pour le Schtroumpf Grognon, c'est qu'un autre de mes sujets préférés, ce sont les fleurs (et parfois les petites bêtes qui les butinent…). En toute simplicité, et en mode macro bien sûr.

D700-DSC_13626-copie

Je suis moyennement équipé pour ça (les bagues allonges et les lentilles close-up, ce n'est pas vraiment l'aristocratie de la macrophotographie), et pas toujours très inspiré. Mais ça ne fait rien, j'y vais quand même. En tout début de matinée, quand le soleil rase encore la campagne et que la rosée, avec un peu de chance, dort sur les étamines. Je me perds dans le dessin des pétales, les couleurs incroyables et les ombres sucrées de leur coeur. Du coup je ne cherche pas plus loin, et tant pis pour les grincheux et les puristes.

D700-DSC_13634-copie
Comments